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A la rencontre de... Amadou Diogo Barry

Bonjour Barry. Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour ! Je me nomme Amadou Diogo BARRY, citoyen du monde originaire du quartier Guinée Conakry. Je suis actuellement étudiant en master gouvernance et intégration régionale à l’Université Panafricaine de Yaoundé. J’habite à SOA où je trouve mon équilibre (rire). J’aime beaucoup voyager. Mes centres d’intérêts sont : la lecture, l’écriture, la vie associative, l’entrepreneuriat, le panafricanisme.

Qu’est ce qui te plait le plus dans un voyage ?

C’est l’hospitalité, surtout l’hospitalité africaine. Selon mes expériences pour le moment, partout ou je suis passé, les populations africaines ont été hospitalières. Tu te sens comme chez toi. D’ailleurs dans certains cas l’étranger est plus considéré que le natif. 

Quel est le plus beau voyage que tu as déjà eu à effectuer ?

C’était en 2017 lors de ma participation au programme Young Africans Leaders Initiative (YALI). Pour dire vrai, c’était ma première fois de voyager par avion (Un Gawou à Paris !). Lors de ce voyage, j’ai rencontré des jeunes leaders merveilleux et nous avons passé des moments inoubliables.  La qualité de la formation, le traitement exemplaire à notre égard, les institutions visitées et les personnalités rencontrées nous laissent jusqu’à présent des souvenirs gravés dans nos mémoires. J’en profite pour remercier le pays de la teranga (Pays de l’hospitalité) le Sénégal. C’était une expérience formidable qui a beaucoup changé ma vision du monde. J’invite les jeunes à profiter de ce grand réseau.

Quel est le voyage qui t’a le plus marqué négativement

En 2008, j’étais allé en vacance à Conakry chez mon Oncle qui vivait avec ma cousine et mes deux sœurs. J’étais un ados borné ayant un esprit fermé (genre un villageois quoi !). Durant mon séjour je ne m’entendais guère avec mes sœurs parce que je pensais que tous les Messieurs qui nous rendaient visite sortaient avec mes sœurs. Ça m’intriguait fort, pourtant c’était des fausses croyances. Avec ces préjugés, j’avais décidé de ne pas les informer de mon départ à la fin des congés. N’ayant pas de sous, j’avais contacté un ami d’enfance qui étais apprentis chauffeur pour lui demander de m’aider à rentrer au village. C’est au niveau de la remorque à la place des marchandises avec un vent sec, des odeurs fades et sans argent de poche que j’avais effectué ce voyage de plus de 200Km. C’était pénible mais j’avais beaucoup appris.

Y’a-t-il un endroit sur terre que tu aimerais plus que tout visiter ? Si oui dis-nous en plus

J’aimerais visiter beaucoup de pays surtout africains. Mon souhait le plus imminent est de visiter l’Egypte le pays de Gamal Abdel Nasser qui fut un grand leader panafricain, je verrai de mes yeux les grandes pyramides symboles de la grande civilisation noire Egyptienne et le Fleuve Nil.

Quels sont tes projets de voyage à moyen et à long terme ?

A moyen terme, je voudrais aller visiter toutes les régions du Cameroun, voir les grandes chefferies comme celles du Lamidho du Nord et du roi des Bamouns. Pour le long terme je veux visiter le Rwanda, l’Ethiopie, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Ghana pour non seulement m’imprégner du système anglophone et surtout perfectionner mon anglais.

Quels conseils donnerais tu à ceux qui n’ont pas un penchant naturel pour les voyages comme toi ?

Le fait de voyager m’a beaucoup changé. Le voyage est une école, il vous apprend comment les autres vivent, pensent, conçoivent le monde. Aussi, il vous permet de découvrir des endroits fantastiques et paradisiaques. C’est même recommander dans le Coran de Voyager. Ce qui peut être la norme chez vous peut être prohibé chez les autres. Le fait de voyager vous permet de mieux vous entendre avec votre entourage parce que ça vous permet d’avoir une ouverture d’esprit et de ne pas considérer les détails. 

En guise de conclusion, un mot pour nos lecteurs ?

« Tout le monde veut voyager mais ce n’est pas tout le monde qui parvient à voyager » Un adage de chez moi. Cela veut dire concrètement que les problèmes liés à l’intégration sous régionale sont énormes en Afrique mais le plus intriguant est la liberté de circulation des personnes. Normalement, nous dévions à ce jour en tant qu’Africain voyager dans tous les pays africains sans visas. Mais c’est le contraire, il y a trop de tracasseries liées aux problèmes de visas. Donc, j’en appelle aux dirigeants actuels de procéder à la suppression de ces barrières.

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Auteur·e

citoyendumonde

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